Versus – Le permis à points
Le permis de conduire à points est actuellement sur la table du gouvernement fédéral. Le ministre fédéral de la Mobilité Georges Gilkinet (Ecolo) avait à cette fin commandé une étude auprès de l’Institut belge pour la Sécurité routière VIAS. Cette étude en deux parties évalue d’une part le système belge de suivi des récidivistes par rapport aux autres pays européens et propose d’autre part comment mieux optimiser les sanctions. L’institut estime à ce propos que la Belgique est à la traîne par rapport aux autres pays européens et préconise l’instauration d’un permis à points qui permettrait un suivi des infractions mineures répétées et l’application de sanctions en cas de répétitions. “Cette approche combinée permet de prendre des mesures correctives ciblées et personnalisées, telles que des avertissements provisoires et d’autres mesures éducatives, avant de passer à des sanctions plus sévères”, dit notamment Vias dans son étude.
Actuellement, en Europe, seuls l’Estonie, la Finlande, la Slovaquie, la Suède et la Belgique, donc, n’ont pas encore instauré ce permis à points. Dans les autres pays de l’Union Européenne, le permis à points est utilisé, mais sous diverses méthodes.
Mais ce permis à points sera-t-il un remède miracle pour améliorer la sécurité routière en Belgique ? Quel système serait idéal pour la Belgique ? Ce permis pourrait-il être prolongé à d’autres types d’usagers de la route ? Pour en débattre, Michel Geyer reçoit ce mercredi :
- Shirley Delannoy, porte-parole de l’Institut belge pour la Sécurité routière VIAS
- Lorenzo Stefani, porte-parole de l’association Touring
- Vinciane Labeye, avocate spécialisée en droit de roulage
- Bernard Dehaye, administrateur de l’association Heroes for Zero