Le taux d’occupation dans les transports en commun réaugmente très doucement
Durant la période confinement, les trains affichaient un taux d’occupation moyen de 5%. Le maximum en ce déconfinement était de 29%.
La phase 2 de déconfinement ne crée actuellement pas ou peu de problèmes pour les sociétés de transports en commun du Royaume, malgré l’augmentation du nombre de passagers de la STIB, la SNCB, Tec et De Lijn depuis la réouverture des magasins.
Durant la période confinement, les trains affichaient un taux d’occupation moyen de 5%. Avec la réouverture des magasins, ce pourcentage est monté à 7%.
A la Stib, le nombre de passagers a également légèrement augmenté sur les lignes de métro, les chiffres en surface n’étant pas communiqués en raison du mouvement de grève du personnel. Sur les rames, depuis le 18 mai, le taux d’occupation est d’environ 22% (il était de 29% le samedi et 26% le dimanche).
Au Tec, les quotas fixés par l’entreprise wallonne n’ont quasi jamais été dépassés (à savoir 12 personnes par bus standard, 19 par bus articulé et 20 par tram), souligne le directeur marketing Stéphane Thiery. Le taux d’occupation n’est toutefois pas disponible, la validation dans les transports n’étant pour l’instant plus requise (même si un titre de transport valable est, lui, bien obligatoire).
Du côté de De Lijn, les taux d’occupation sont passés de 12% au début du confinement à 16% au cours de la première phase d’assouplissement des mesures et à 25% lundi, au début de la phase 2.
Par ailleurs, les navetteurs étaient suffisamment sensibilisés et il y a peu de problèmes pour l’instant, a indiqué le porte-parole de la SNCB Dimitri Temmerman.
Même son de cloche du côté du Tec où le respect des mesures est quasi général et l’attitude collective respectée, a souligné M. Thiery.
La porte-parole de De Lijn Sonja Loos ajoute que la majorité des usagers respectent les règles et portent un masque buccal. Peu de problèmes sont à déplorer.
Belga, image d’illustration