Le Gracq, Traxio et Fietserbond demandent l’assouplissement des règles pour les réparateurs de vélos
Les vélocistes doivent rester fermés, même si ils avaient d’abord été autorisés à poursuivre les réparations d’urgence au début du confinement.
Le Groupe de recherche et d’action des cyclistes quotidiens (Gracq), la fédération du secteur automobile et des secteurs connexes Traxio et le Fietsersbond réclament l’assouplissement des règles pour les vélocistes lors du confinement, ont-ils déclaré dans un communiqué conjoint, mardi. Une mesure qui s’avérera tout aussi bénéfique durant la période de crise que pour anticiper le déconfinement, selon les représentants de la profession et ceux des usagers cyclistes.
Au moment d’entrer en confinement, le Gracq, Traxio et le Fietsersbond s’étaient félicités que les spécialistes de la vente et de la réparation des cycles puissent être autorisés à poursuivre les réparations d’urgence. Mais alors que le gouvernement a autorisé certains commerces à rouvrir leurs portes pour rendre le confinement “plus soutenable”, ils comprennent moins que les vélocistes ne soient pas concernés par cette mesure.
Boom du vélo
Les trois organismes soulignent la nécessité de préparer dès maintenant la sortie du confinement. “Le vélo est, plus que jamais, un mode de déplacement à encourager activement. Les pouvoirs publics organisent, à certains endroits, la réalisation d’infrastructures cyclables ou de zones apaisées afin de soutenir, dans le respect des règles sanitaires, ce “boom” du vélo. Dans cette perspective, il serait tout à fait impensable d’attendre le déconfinement pour autoriser les vélocistes à reprendre leur activité“, indiquent-ils.
Le Gracq, Traxio et le Fietsersbond réclament donc au gouvernement fédéral d’autoriser les vélocistes à rouvrir leurs portes au plus tôt, moyennant bien évidemment le respect strict des règles d’hygiène et de distanciation sociale de rigueur.
Belga