Françoise Bertieaux (MR) : “C’est une page qui s’est tournée cette nuit et c’est autre chose qui commence”
C’est la fin d’un long parcours politique pour Françoise Bertieaux (MR). Active en politique depuis 1983, elle va bientôt quitter son poste de cheffe de groupe MR au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Retour sur sa carrière dans cet interview réalisé par Stéphanie Meyer sur BX1.
“C’est une page qui s’est tournée cette nuit et c’est autre chose qui commence”, nous confie Françoise Bertieaux au lendemain de la dernière séance parlementaire de cette législature. Elle se sent “contente de regarder devant”, mais avoue avoir “un petit pincement face à tout ce qu’elle quitte. Ca arrive toujours quand on a aimé beaucoup un métier”.
Pourquoi ce départ ?
“En fait, mon mari travaille à New-York depuis un ans. Depuis un an, moi, j’essaye de vivre les deux vies. Quand j’avais un petit trou à Bruxelles, je filais à New York pour revenir ensuite à Bruxelles. Et puis, j’ai fait le point et je me suis dit que c’était un peu frustrant des deux côtés. Je ne fais rien à fond. Or, je suis quelqu’un qui aime faire les choses à fond”, explique-t-elle.
Elle s’est alors posée la question : “Soit, je vis seule sans mon mari à Bruxelles avec la politique, soit je vis avec mon mari à New York quelque chose de nouveau”. Elle a opté pour la deuxième option.
Cap sur Manhattan
“J’ai découvert lors d’une mission parlementaire au Québec le projet “Allô Prof”. C’est un système, par téléphone ou par mail, de remédiation et d’accompagnement des devoirs totalement gratuit”. Un système qui l’a totalement séduite. Son nouveau défi : “Je vais mettre à profit ma vie de l’autre côté de l’Atlantique pour prendre des contacts avec eux au Québec, pour voir s’ils veulent bien qu’on utilise leurs noms, s’ils veulent bien nous accompagner. Et si, c’est les cas, j’ai envie de lancer ça ici”.
6e suppléante sur les listes européennes
Malgré l’annonce de son départ, son nom figure toujours sur les listes européennes. “Je suis dernière suppléante à l’Europe. Ca me laisse très peu de chance d’être un jour députée européenne. J’apporte du soutien, de l’appui, du renfort à la liste. Je crois que je dois au moins ça à mon parti.”
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