Mathias Cormann a pris ses fonctions de Premier ministre par intérim de l’Australie

Même dans ses “rêves les plus fous”, Mathias Cormann, originaire de Raeren (province de Liège), n’aurait jamais imaginé être propulsé à la tête de l’Australie, ne fût-ce que pour quelques jours. Le migrant belge dirige depuis mercredi après-midi (04h00 HB) le pays et ce jusque lundi matin, durant le déplacement aux Etats-Unis du Premier ministre australien Malcom Turnbull. C’est en raison d’un récent scandale de liaison extraconjugale, mettant le Premier ministre adjoint australien Barnaby Joyce en difficulté, que Mathias Cormann accède à un tel niveau de pouvoir. M. Joyce dispose d’un “congé” durant le séjour à Washington du chef de gouvernement conservateur, Malcom Turnbull.
Ce dernier a demandé à son ministre des Finances, M. Cormann, de le remplacer dans ses fonctions lors de son déplacement de six jours. “J’ai emménagé en Australie il y a plus de 20 ans et décidé de contribuer par un engagement politique. Je n’aurais jamais pu imaginer même dans mes rêves les plus fous où cela pouvait me mener en définitive”, a-t-il commenté à l’intention de Belga mercredi, jour de la prise de ses fonctions en tant que Premier ministre par intérim.
M. Cormann a choisi volontairement la nationalité australienne en 2000, alors que la législation belge à l’époque ne lui permettait pas de jouir d’une double nationalité. Le résident de la ville minière de Perth, en Australie-Occidentale affirme toutefois “continuer à suivre l’actualité belge et européenne”, alors que ses parents occupent toujours sa maison d’enfance à Raeren. Bien que fier de ses racines belges, il refuse de commenter la politique de son pays d’origine en raison de son rôle actuel.
M. Cormann se montre en revanche plus prolixe pour vanter son pays d’accueil “formidable”: “Nous avons des migrants des quatre coins du monde qui ont fait de l’Australie leur maison, et si vous travaillez dur et essayez, il n’y a vraiment pas de limite à ce que vous pouvez atteindre dans votre domaine d’activité”, assure-t-il. “Chaque pays possède son histoire, ses circonstances propres et ses opportunités, c’est pourquoi nous devons tous trouver notre propre chemin qui nous sert le mieux”, conclut-il.

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21 février 2018 - 06h37

BX1
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