Les criminels gèrent leurs affaires sur Telegram, via un groupe néerlandais

Les criminels mènent en grande partie leur commerce de drogues, armes et fausses monnaies sur la messagerie Telegram, indique le journal néerlandais AD lundi. Ils ont principalement transféré leurs activités sur le darknet, après deux grosses opérations menées par la police qui ont permis de démanteler des marchés noirs. Cocaïne, pilules d’ecstasy et cannabis, mais aussi faux billets de 50 et 20 euros , ou pistolets et armes automatiques sont commercialisés via un groupe néerlandais sur la messagerie Telegram.
L’offre illégale est à portée de main de tout utilisateur de cette application, variante russe de Whatsapp, mais les acteurs dissimulent leurs identités derrière des comptes anonymes. Les messages sur Telegram sont cryptés et la messagerie ne fournit aucune donnée aux services d’enquête, si bien que les criminels s’y sentent en sécurité.