“Equalizer 2”: Denzel Washington revient en super-justicier ordinaire

Comme Batman sans la grosse cylindrée ou Deadpool sans le sarcasme, The Equalizer est un justicier qui vient en aide à ceux qui sont en détresse. Il ne porte pas de masque ou de combinaison en latex, mais se cache derrière l’apparence trompeuse d’un chauffeur discret. Le personnage de Robert McCall, un ancien agent des services spéciaux devenu milicien, a été rendu célèbre par l’acteur britannique Edward Woodward, qui l’a joué à la télévision dans les années 1980.

Denzel Washington s’est glissé dans la peau du personnage lors d’une première adaptation sur grand écran, sortie en 2014, déjà réalisée par Antoine Fuqua. Pour la quatrième collaboration entre les deux hommes, l’acteur américain reprend le rôle dans “The Equalizer 2”, qui sort vendredi aux Etats-Unis et le 15 août en France.

Dans “Equalizer 2”, Robert McCall – un homme en apparence ordinaire mais aux techniques de combat surhumaines – est en deuil, lit Marcel Proust et travaille comme chauffeur de voiture pour la société de covoiturage Lyft le jour. La nuit, il règle leur compte aux malfrats.

Son passé le rattrape et il se retrouve à jouer dangereusement au chat et à la souris avec un adversaire qu’il n’attendait pas.

Parmi les rôles secondaires, Bill Pullman, Melissa Leo et Ashton Sanders donnent la réplique à Denzel Washington. Sanders, une étoile montante de 22 ans, s’est fait remarquer dans le rôle de Chiron adolescent dans “Moonlight”, Oscar du meilleur film en 2017.

Dans “Equalizer 2”, Sanders joue Miles, un jeune homme qui vit dans l’immeuble de McCall à Boston. Sans modèle masculin positif, Miles exhibe un comportement auto-destructeur, jusqu’à ce que McCall intervienne.

Sur le plateau, Denzel Washington, avec ses quarante années d’expérience supplémentaires, est aussi venu à la rescousse de Sanders lorsqu’il doutait de lui-même. Le jeune acteur était très nerveux et la star de 63 ans, oscarisée pour “Glory” et “Training Day” – déjà sous la direction de Fuqua – l’a rassuré en lui rappelant qu’il avait été choisi sur audition et avait déjà prouvé qu’il méritait le rôle.

Avec un large sourire, Sanders se rappelle à quel point sa confiance en lui en a été renforcée: “C’est quelque chose que je garde encore en moi à ce jour”.

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19 juillet 2018 - 08h57

BX1
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