Le RSC Anderlecht n’a toujours pas de nouvel entraîneur : “Aucune négociation n’a été menée avec Cocu”
Le jeudi 3 janvier 2019 était la date de l’entrée en fonction du nouveau directeur technique du RSC Anderlecht, son ancien joueur danois Frank Arnesen. Il était bien là, et a même donné une conférence de presse au Stade Constant Vanden Stock.
Durant cette conférence de presse, était également prévu, ou du moins espéré, que le nom du nouvel entraîneur pourrait également être révélé à cette occasion. Cela n’a cependant pas été le cas, alors que certains s’attendaient, sinon redoutaient, surtout du côté des supporters, à voir le nom du Néerlandais Martin Jol sortir du chapeau des septante candidats, le chiffre cité par le (nouveau) directeur-sportif Michael Verschueren.
“En réalité”, a expliqué Arnesen, “et contrairement à ce qui a parfois été dit, aucune négociation n’a été menée avec Philip Cocu. Tout simplement parce qu’on savait très bien qu’il était résolument décidé à ne plus coacher cette saison, après avoir été écarté à Fenerbahçe. Il n’aurait donc servi à rien d’essayer de le faire changer d’avis, même si Anderlecht est sans conteste un club qui pourrait fortement l’intéresser. Pour l’avenir on verra, mais en attendant il s’agit de trouver rapidement l’entraîneur libre qui correspond le mieux au profil recherché…”
“Redresser la situation sportive du club”
Quel profil ? C’est Michael Verschueren qui répond. “Il doit en premier lieu accepter de travailler avec les jeunes, qui représentent l’avenir du club. Et avoir en tête que sa mission consiste bien sûr à redresser la situation sportive du club, dont l’ambition est toujours de terminer le championnat aussi haut que possible dans le classement, mais en respectant le style de jeu qui a toujours fait la réputation du Sporting. Le kick and rush n’est pas et ne sera jamais une spécialité mauve. Le nouvel entraîneur devra aussi être moderne en matière de communication, tant à l’extérieur que, surtout, à l’intérieur de nos murs. Enfin, mais cela va de soi, il devra faire preuve de beaucoup de dynamisme…”
Après Pär Zetterberg, déjà orphelin de Hein Vanhaezebrouck qu’il devait assister et réciproquement, Arnesen est la deuxième ancienne gloire du club le plus titré du royaume à revenir au bercail, dans un contexte sportivement beaucoup plus modeste qu’à leur époque.
Mais c’est précisément pour aider le Sporting à retrouver ce lustre perdu qu’ils sont revenus, avec a priori un rôle de toute première importance pour le Danois, même si Michael Verschueren est le patron de la structure.
Avec Belga – Photo : Belga/Hatim Kaghat
■ Images et interview de Philippe Jacquemotte et Camille Dequeker.