Yvan Verougstraete (Les Engagés) : ses propositions pour Bruxelles

Yvan Verougstraete, le candidat à la vice-présidence des Engagés, confie ses ambitions dans +d’Actu.

Après avoir agi au niveau local à Woluwe Saint-Pierre, Yvan Verougstraete a été consultant au sein du cabinet McKinsey et a travaillé pour la firme Déli Traiteur avant de fonder le réseau de pharmaciens Medi Market. Il est désormais candidat à la vice-présidence du parti Les Engagés. 

Il a détaillé ses propositions politiques à Fabrice Grosfilley. Parmi elles, nous pouvons en épingler deux. La première, la simplification des institutions à Bruxelles avec la suppression des collèges électoraux. “Ça n’a pas de sens de continuer à opposer néerlandophones et francophones dans une région où on a la même problématique” assure le candidat. “Un seul collège pour tout le monde, on diminue le nombre de parlementaires de 89 à 50 et on met en ordre cette région pour qu’on soit efficace pour les Bruxellois, qu’ils soient francophones ou flamands. On verra bien si les partis flamands auront la même idée que nous d’avoir une région qui fonctionne. L’idée des Engagés est de simplifier, mais je voudrais aller un peu plus loin encore“.

“Je ne voterai pas l’interdiction de l’abattage rituel”

Sur le débat de l’abattage rituel, Yvan Verougstraete estime que l’interdiction ne devrait pas être un dossier prioritaire. Selon lui, la problématique va même se résoudre d’elle-même, dans le temps.

► Céline Fremault sur l’abattage rituel : “Il faut arrêter de jouer au con”

Je pense que ce débat est là pour polariser et je pense qu’il n’y a pas de sens de polariser ça de cette manière-là aujourd’hui, donc moi, personnellement, je ne voterai pas l’interdiction aujourd’hui. Je pense qu’il faut laisser du temps au dialogue. Dans 5 ans, ce problème sera résolu de par lui-même. Le bien-être animal ne commence pas les 5 dernières minutes de vie et ne se limite pas à deux sortes d’animaux. Je pense que c’est un débat construit par certains pour opposer les Bruxellois entre eux.” Le candidat voit ce débat comme de la politique politicienne. “On aime bien parce qu’on coince les partis entre les Wallons et les Bruxellois dans les petits coins. Je n’ai pas envie de rentrer dans ce jeu-là, je pense que c’est un débat qui ne doit pas avoir lieu aujourd’hui.”

Retrouvez en intégralité l’interview d’Yvan Verougstraete

Anaïs Corbin / Une interview de Fabrice Grosfilley