Une faille WhatsApp exploitée pour installer des logiciels espions

Une faille sécuritaire dans la très populaire application de messagerie WhatsApp a permis à des pirates informatiques d’installer un logiciel espion sur des téléphones, a admis la société mardi, dernier déboire en date pour sa maison mère Facebook.

Cette faille -dévoilée par le Financial Times, et résorbée dans la dernière mise à jour de WhatsApp- a permis aux pirates informatiques d’insérer un logiciel malveillant sur des téléphones en appelant les usagers de l’application, utilisée par 1,5 milliard de personnes dans le monde.

Le quotidien financier a cité un vendeur de logiciels d’espionnage affirmant que ce logiciel avait été mis au point par une société israélienne entourée de secret, NSO Group, accusée d’aider des gouvernements du Moyen-Orient au Mexique à espionner des militants et des journalistes.

WhatsApp a découvert début mai l’attaque informatique, qui vise des appareils Android, des iPhones d’Apple, entre autres, et a trouvé un remède en moins de dix jours. WhatsApp encourage donc “les gens à télécharger la dernière version de notre application, et à mettre régulièrement à jour celle du système d’exploitation de leur téléphone mobile pour le protéger d’éventuels programmes destinés à (subtiliser) les données” qui y sont stockées, a déclaré un porte-parole dans un communiqué envoyé à l’AFP. La société n’a pas donné de chiffres sur le nombre d’utilisateurs concernés ou visés par l’attaque informatique.

Belga