“Un tour de piste”, “il est temps” : vives réactions après l’annonce d’une solution au blocage bruxellois pour le 21 juillet
Georges-Louis Bouchez a annoncé vendredi, à son arrivée à l’hôtel de ville de Bruxelles pour la fête de la Communauté flamande, la tenue de nouvelles discussions entre son parti et le PS sur la formation d’un gouvernement bruxellois. À ses yeux, l’objectif est de dégager “une solution” d’ici le 21 juillet. De quoi faire réagir les autres partis.
Plus d’un an après les élections du 9 juin 2024, la formation d’un nouveau gouvernement bruxellois reste bloquée par un écheveau de vétos émis par divers partis. Mais selon plusieurs sources, les discussions ont repris entre les deux plus grandes formations bruxelloises. Georges-Louis Bouchez confirme que l’on travaille “en coulisses” en vue de “solutions créatives“.
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Les Engagés “heureux”
Le chef de file des Engagés bruxellois, Christophe De Beukelaer se dit “heureux” que les socialistes et les libéraux renouent le dialogue. “Après plus d’un an de blocage, MR et PS doivent recréer la confiance et jeter les bases d’une coalition à même de relever les défis bruxellois“, affirme-t-il.
Par ailleurs, les Engagés restent disponibles pour avancer sur un gouvernement bruxellois. “Comme depuis le début, nous agirons de manière discrète et constructive pour donner une issue positive à cette dynamique et offrir aux Bruxelloises et Bruxellois les perspectives qu’ils attendent légitimement depuis de nombreux mois“, a conclu Christophe De Beukelaer.
“Un tour de piste pour la presse”
Elke Van den Brandt, la cheffe de file de Groen, formation sortie en tête des élections régionales de juin 2024 côté néerlandophone à Bruxelles, accorde pour le moment peu de crédit à cette piste. M. Bouchez “a pour tradition d’attirer l’attention à l’occasion de la Fête flamande: l’année dernière, c’était le jour où il a annoncé la formation du gouvernement wallon. Aujourd’hui il fait comme s’il avait une solution pour Bruxelles“, a-t-elle dit. “Je suis prête à négocier depuis des mois, et cela ne se fait pas devant les caméras sur la Grand Place, mais autour d’une table pleine de dossiers“. Pour Elke Van den Brandt, il s’agit d’un “petit tour de piste pour la presse” et il n’est pas question de discussions à proprement parler. “Nous ne sommes pas le jouet d’un président de parti, mais une Région d’1,2 million d’habitants, le moteur économique du pays, et la capitale de l’Europe“, a-t-elle conclu.
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“Il est temps”
“Nous vivons côte à côte depuis un an, il est temps de retrouver un terrain d’entente“, a quant à elle réagi Ans Persoons (Vooruit Brussel). La cheffe de file de la N-VA et ministre flamande de Bruxelles, Cieltje Van Achter, a estimé pour sa part, qu’il était “bon que le PS et le MR reprennent les discussions“.
Avec Belga – Photos : Belga