Un riverain dénonce le stationnement récurrent de voitures de police sur une piste cyclable à Woluwe-Saint-Lambert

Geert van Waeg, un citoyen de Woluwe-Saint-Lambert nous interpelle ce vendredi. Photo à l’appui, il dénonce le stationnement récurent de véhicules de police sur le passage pour les cyclistes devant chez lui. Il explique que, depuis de nombreuses années, le comité de quartier auquel il appartient demande au bourgmestre Olivier Maingain et au chef de corps de la zone de police Montgomery Michaël Jonniaux d’encourager leurs agents à tenir compte de la sécurité des piétons et des cycliste. S’il reconnait des “améliorations“, il estime qu’elles sont “largement insuffisantes“.

Le dernier épisode en date remonte à ce jeudi. Contacté, Geert van Waeg témoigne. “Je suis chez moi et aperçois à nouveau des véhicules de police stationnés sur le passage pendant que des agents mangent leur sandwich. Je décide donc de descendre pour leur demander poliment de déplacer leurs véhicules. Ce n’est pas la première fois que j’interpelle des agents de la sorte, mais cette fois-ci, la réponse a été très agressive. Les policiers m’ont répondu qu’il n’y avait pas de cycliste pour le moment, puis ils m’ont demandé ma carte d’identité et un appel a été passé à la centrale pour signaler ‘une personne dérangeante’. On m’a fait attendre, interdit de consulter mon téléphone, empêché d’aller chercher mes lunettes, et on m’a même signalé que je ne pouvais pas garder les mains dans mes poches“, explique-t-il, ajoutant que les agents lui avaient confirmé qu’ils n’étaient pas en intervention.

Encore choqué ce vendredi, ce riverain se dit bien conscient du stress auquel sont soumis les policiers. Il ne veut d’ailleurs pas pointer des individus en particulier, mais dénonce un problème de management et de culture au sein de ce corps de police. Il a donc décidé d’interpeller le bourgmestre et le chef de corps de la police dans une lettre ouverte. “Nous comprenons la lourde tâche qui incombe au corps de police, surtout en milieu urbain. Il ne s’agit pas ici de quelques individus dont le comportement arrogant pourrait nuire à l’image de l’ensemble du corps. Il s’agit avant tout de la culture que vous, en tant que chef de corps et bourgmestre responsable, tolérez et/ou entretenez. Cela ne concerne pas uniquement votre zone, mais dans une certaine mesure, aussi les autres zones de police et communes de Bruxelles”, écrit-il.

La police réfute tout problème de management

Contacté, le chef de corps de la police nie catégoriquement tout problème de management au sein de la zone. “La règle est claire, comme pour tous les citoyens, les agents de police ne peuvent pas stationner sur les pistes cyclables, sauf en cas d’intervention“, explique Michaël Jonniaux. “Chaque plainte de citoyen à l’encontre d’agents de police de notre zone qui ne respecteraient pas les règles fait l’objet d’une enquête interne. Or, ces plaintes sont en nette diminution ces dernières années. De plus de 200 il y a 10-15 ans, nous sommes aujourd’hui à moins de 100 plaintes par an.

Le chef de corps reconnait avoir déjà été en contact avec ce riverain “il y a près de deux ans” pour la dernière fois et explique que, faute d’un signalement clair donné par celui-ci, seul un rappel général avait pu être fait. De son côté, Geert van Waeg confirme ne pas avoir voulu pointer un individu en particulier, mais chercher à voir un changement au sein de la police.

BX1 – Photo : Geert van Waeg

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13 juin 2025 - 16h17
Modifié le 13 juin 2025 - 17h19

BX1
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