Taxes, TVA, salaires : voici ce qui change ce premier avril

Ce début de mois marque, comme souvent, l’entrée en vigueur de nouvelles mesures.

En ce premier avril, plusieurs décisions rentrent en vigueur, notamment en large volet énergétique. Ainsi, désormais, c’est une TVA réduite qui est de mise sur le gaz et l’électricité : elle est désormais de 6%, contre 21% auparavant. La mesure vaut jusqu’au 30 septembre. De même, toujours au niveau énergétique, la TVA est aussi diminuée pour les panneaux solaires, les chaudières solaires et les pompes à chaleur.

Réduction, aussi, de manière automatique et unique de 200 euros par domicile, lorsque celui-ci est chauffé au mazout.

Les carburants dans le viseur

Deux nouvelles mesures visent aussi les carburants : désormais, les stations-services doivent afficher le coût moyen du carburant aux 100 kilomètres, avec une mise à jour chaque trimestre.

Autre mesure, qui est loin de faire la joie des compagnies aériennes : une taxe d’embarquement est désormais en vigueur, dans tous les aéroports du pays. Ainsi, un certain montant est ajouté au billet des voyageurs, en fonction de leur destination :
– Deux euros, si la destination est à plus de 500 km à vol d’oiseau de Zaventem, mais toujours située dans l’Espace Economique Européen (ou la Suisse et le Royaume-Uni)
– Quatre euros, si la destination est long-courrier, hors-Europe et à plus de 500 km
– Dix euros, si la destination est située à moins de 500 km de Zaventem

L’objectif de cette mesure est de décourager les petits trajets en avion, et de privilégier d’autres alternatives, comme le train.

Des mesures salariales

Ce premier avril, deux mesures salariales rentrent également en vigueur : l’augmentation du salaire minimum de 76,28 €, hors indexation, tout d’abord. Il s’agit d’une première étape d’une augmentation en quatre phase. Les prochaines auront lieu en janvier 2024 et 2026.

Une autre décision est celle d’augmenter les salaires du secteur public de 2%. Cela fait suite au dépassement de l’indice-pivot, en février dernier.

Dernier point : une extension et un renforcement du bonus à l’emploi, via une réduction des cotisations personnelles de sécurité sociale pour les travailleurs. Ce sont les bas revenus qui sont ciblés en priorité : plus le salaire est bas, plus le bénéfice du bonus est élevé.

 

■ Les explications de Arnaud Bruckner dans Le 12h30