Sophie Rohonyi (DéFI) : “Le formateur bruxellois ne fait pas son job, à lui de trouver des solutions”
Sophie Rohonyi est revenue sur l’impasse des négociations bruxelloises. Elle a évoqué également les travaux de modernisation de son parti. La présidente du parti DéFI était l’invitée de Bonjour Bruxelles.
“Il faut trouver une solution (au blocage des négociations à Bruxelles). Il y a urgence budgétaire“, a insisté Sophie Rohonyi. “Plus on tarde, plus les efforts à réaliser seront importants et plus ce sera difficile de trouver des partenaires et les nationalistes se frotteront les mains de pouvoir dire que Bruxelles est ingérable.”
La présidente des Amarantes rejoint le PS sur l’idée d’avancer au parlement avec des majorités au coup par coup. “Le PS reprend enfin notre idée de voir les francophones avancer sans les néerlandophones mais cela risque de raviver les tensions communautaires.” Cela poserait également la question de l’insécurité juridique de mesures prises par un gouvernement en affaires courantes.
Pour Sophie Rohonyi, la responsabilité repose sur les épaules du formateur bruxellois, David Leisterh (MR). “Ce sont essentiellement le PS et Défi qui avancent des solutions. Celui qui ne fait pas son job c’est le formateur. C’est à lui de prendre ses responsabilité et de proposer des alternatives à l’attelage proposé aujourd’hui.” Il y a un blocage sur la NVA ? “A lui de proposer des alternatives.”
La présidente de DéFI s’inquiète des propositions fédérales sur Bruxelles : la fusion des zone de police, “fantasme flamand”, ou la scission du Tribunal de première instance. “Lorsque les bruxellois ne sont pas à la table, c’est qu’ils sont au menu.”
DéFI soutiendra la proposition visant à repousser l’interdiction des chaufferettes dans un an, mais “nous sommes conscients de l’impact que cela aura sur un Horeca déjà affaibli.” DéFI proposera la mise en place de mesures compensatoires comme des primes à l’installation de solutions de chauffages.
Sophie Rohonyi a également évoqué les travaux de modernisation du parti, en particulier le lancement de trois grands chantiers, dont un sondage participatif en ligne, ouvert à tout le monde.
►Ecouter l’interview de Sophie Rohonyi, présidente de DéFI, dans Bonjour Bruxelles.