Samusocial : le silence de Pascale Peraïta est un “coup de poignard”, dit le CDH
La commission d’enquête du parlement bruxellois sur le Samusocial démarre ses travaux ce mardi. Pascale Peraïta, l’ancienne présidente du CPAS de la Ville de Bruxelles a annoncé hier qu’elle choisirait le silence. Benoît Cerexhe, chef de groupe cdH au parlement bruxellois, a estimé lundi soir que ce choix est “un nouveau coup de poignard”. “Le refus de Pascale Peraïta de répondre aux questions de la Commission d’enquête est un nouveau coup de poignard apporté par les protagonistes du Samusocial à la recherche de la vérité et de la transparence“, a réagi Benoît Cerexhe, selon un communiqué du parti centriste. La toute première commission d’enquête créée au sein du Parlement de la Région de Bruxelles-capitale devra faire la lumière sur la gestion et les jetons de présence de l’asbl du Samusocial, qui ont entrainé récemment les démissions du bourgmestre de Bruxelles-Ville Yvan Mayeur et de la présidente du CPAS Pascale Peraïta.
Elle a tenu sa première réunion, consacrée à son organisation interne, mardi dernier, et se réunit à nouveau ce mardi, sous la présidence du député Open Vld Stefan Cornelis. Benoît Cerexhe (cdH) en fait partie, en tant que deuxième vice-président. Dans un courrier envoyé aux membres de la commission d’enquête, révélé lundi par la RTBF, l’avocat de Pascale Peraïta a d’ores et déjà indiqué que sa cliente a choisi, sur ses conseils, “de ne répondre à aucune question en provenance des commissaires, décidant ainsi de réserver toutes ses déclarations pour les autorités judiciaires“. “Ce faisant, la convocation de ma cliente ne parait pas indispensable à l’avancée de vos travaux” ajoutait l’avocat. (Belga)