Saint-Josse : les prostituées ont l’impression de n’avoir aucun droit selon des chercheuses de l’Université de Gand
Pendant six mois, les chercheuses se sont entretenues avec une trentaine de prostituées travaillant à Saint-Josse.
Ces prostituées, majoritairement originaire du Nigeria, partagent le même sentiment de peur. Elles ne se sentent pas en sécurité à cause de la criminalité ordinaire, de la violence du quartier, des clients ou des prétendus clients qui les volent.
► Interview | Bruxelles : une rue portera le nom d’Eunice Osayande, travailleuse du sexe assassinée en 2018
La précarité est un autre souci avec des vitrines qui se louent jusqu’à 3.500 euros par mois et le prix d’une passe qui atteint tout juste 20 euros.
Les prostituées demandent une plus grande présence policière, car lorsque la police est là, il y a moins de criminalité.
■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Marjorie Fellinger et Corinne De Beul