Marie Lecocq soutient la création d’un musée pour la communauté LGBTQIA+ à Bruxelles
Ce mois de mai est le mois des fiertés pour la communauté LGBTQIA+. À trois jours du retour de la Pride, la députée bruxelloise Marie Lecocq annonce sa volonté de créer un musée retraçant les luttes queers à travers l’histoire à Bruxelles. Elle était l’invitée de Fabrice Grosfilley dans + d’actu.
Pour la coprésidente d’Écolo Bruxelles, la journée du 17 mai et ce mois des fiertés sont importants, mais ce n’est pas assez. Marie Lecocq souhaite la création d’une structure permanente qui permettrait de visibiliser cette question de manière plus large.
“C’est la question de l’histoire, je dirais même des histoires parce qu’il est parfois compliqué de parler la communauté LGBTQIA+, ce sont plutôt des communautés qui se regroupent sur certains combats, de pouvoir vraiment présenter l’histoire, mais aussi de pouvoir parler de la culture et évidemment de pouvoir présenter les luttes que ces communautés ont vraiment pu amener dans nos sociétés, à Bruxelles aussi particulièrement.”
► À voir aussi : Un espace pluridisciplinaire LGBTQIA+ ouvrira ses portes rue des Grands Carmes
Pour la députée, ce qui a été porté par ces communautés, c’est la réflexion sur la question de l’identité de genre, de la sexualité, des couples. “Les luttes LGBTQIA+ ont réellement transformé notre rapport au monde dans les dizaines de dernières années et ça, ça nous semble vraiment important de pouvoir le mettre en évidence, car on sait que cette transmission n’est pas toujours facile. Ce n’est pas toujours simple aujourd’hui de se déclarer homosexuel par exemple, ce n’est pas toujours accepté dans les familles. Il y a une transition historique qui se fait difficilement et puis on fait le constat qu’une partie des militants qui ont accompagné ces luttes au début commencent à vieillir et c’est important de pouvoir garder leurs témoignages et leurs récits.”
► À voir aussi : Droits des LGBTQIA+ : “Notre pays est à la pointe, mais il reste encore du travail”
Marie Lecocq indique néanmoins qu’il n’y a pas de lieu et de date, mais ce projet nait de la réflexion et du travail des associations qui ont déjà commencé à constituer des fonds d’archives. “Ça pourra voir le jour dans un délai raisonnable” assure-t-elle.
► À lire aussi : Le gouvernement fédéral présente 133 mesures pour une Belgique LGBTQIA+ friendly
► Retrouvez en intégralité l’interview de Marie Lecocq
■ Anaïs Corbin / Une interview de Fabrice Grosfilley