Marc-Antoine Mathijsen se lance dans la course à la présidence des Engagés

Maxime Prévot est devenu ministre des Affaires étrangères lors de la constitution du gouvernement De Wever et a renoncé à la présidence des Engagés. Qui pour le remplacer? Le député européen Yvan Verougstraete, ancien patron de la chaîne de pharmacies et de parapharmacies Medi-Market, est candidat. Il ne sera pas seul. Marc-Antoine Mathijsen l’a annoncé à La Libre dans son édition de jeudi: il se lance lui aussi dans la course.

J’annonce ma précandidature car je dois encore constituer mon équipe, explique-t-il d’emblée. La procédure interne veut, en effet, que l’on se présente en ticket, avec deux vice-présidents. Un homme et une femme, l’un de Wallonie, l’autre de Bruxelles. Cela prend donc du temps: il faut contacter les bonnes personnes. Par mon annonce, je lance aussi la dynamique pour les contacts en interne en vue de constituer mon équipe.”

Marc-Antoine Mathijsen avait déjà présenté sa candidature lors de la campagne interne de 2022 face à Maxime Prévot. Le challenger avait perdu, mais honorablement: il avait réussi à capter 18,3% des votes.

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Interrogé sur LN24 ce jeudi, Yvan Verougstraete a accueilli l’annonce d’une seconde candidature comme une “bonne nouvelle” dans cette “épreuve de démocratie”.  M. Verougstraete a toutefois réfuté l’affirmation de son rival selon laquelle il était de tendance droite libérale. “La réalité, c’est que je suis fondamentalement centriste malgré ce que certains voudraient peut-être me coller comme étiquette“, a-t-il affirmé. Au niveau européen, son parti a d’ailleurs décidé sous son impulsion de quitter le Parti populaire européen pour le Modem de François Bayrou, a-t-il souligné.

Le président ad interim des Engagés a aussi répété que son parti n’était pas “à la remorque du MR” et souligné leurs efforts pour ramener le MR au centre durant les négociations fédérales. Interrogé sur les éventuelles frictions avec les libéraux francophones, Yvan Verougstraete a répondu: “Ce n’est pas que ça se tend. Je pense simplement qu’on a la force de nos convictions. Mais ce n’est pas parce qu’on a des avis fondamentalement différents qu’on ne peut pas s’entendre. Y compris avec des gens qui sont d’ailleurs assez directs, ce qui fait que parfois ça frotte, mais tant mieux.”

 

Belga

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06 mars 2025 - 08h31
Modifié le 06 mars 2025 - 09h00