L’introduction immédiate du permis à points ? Pas avant 2021

Il n’est pas indiqué d’introduire immédiatement un permis à points.

Il faudrait au préalable augmenter la perception du risque de se faire pincer en cas d’infraction, selon une étude d’analyse coûts-avantages réalisée par Vias, l’ancien institut belge de la sécurité routière, et le SPF Mobilité, présentée mercredi en commission Infrastructure de la Chambre.

Vias a réalisé une étude de comparaison avec des pays pratiquant le permis à points, système par lequel les auteurs d’infractions perdent des points en guise de sanction. Les négociateurs de l’actuel gouvernement fédéral avaient demandé une telle étude.

Celle-ci conclut en soulignant que le permis à points a des effets sur la sécurité routière à condition qu’il s’accompagne d’une hausse sensible des efforts en matière de sensibilisation et de contrôle de l’application de la législation.

Il implique notamment que les chances de se faire pincer par la police en cas d’infraction soient importantes. Or, elle sont trop faibles actuellement en Belgique. Il en coûterait 5 millions d’euros au lancement et ensuite 7,8 millions d’euros par an, montant auquel s’ajouterait encore 7 millions d’euros par an en cas de doublement des contrôles.

“Nous estimons que l’introduction d’un tel système ne serait certainement pas réaliste avant 2021. Il faudra un travail préparatoire conséquent et une vaste analyse”, a prédit un expert auditionné mercredi.

BELGA

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02 mai 2018 - 16h00
Modifié le 02 mai 2018 - 16h54

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