Le personnel des services de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE) n’assurera plus ni le tracing ni la vaccination

À partir du lundi 18 octobre, le personnel des services de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE) a décidé de ne plus s’occuper du tracing et de la vaccination Covid des 12-17 ans à Bruxelles. 

Le secteur comptait sur la rentrée pour relancer ces missions de base et rattraper le retard. Il voulait notamment se concentrer sur le dépistage des problèmes de santé, aggravés par les périodes de confinement et de fermeture des écoles. Mais l’annonce de la reprise du tracing et de la vaccination COVID à Bruxelles a mis le feu aux poudres. Les représentants du personnel estiment que ces missions relatives au Covid représentent une perte de sens et une surcharge de travail.

“Tracing : pourquoi fermer les classes et retrouver les mêmes jeunes ensemble dans les quartiers, les activités sportives,… ? Le décalage est énorme entre la « liberté retrouvée » dans la société et les directives de tracing ; Vaccination : utiliser la génération 12-17 pour pallier un taux de couverture vaccinale faible dans la population plus âgée a-t-il un sens, alors que ce n’est pas cette génération qui court un risque sanitaire majeur ? Etat de santé : comment justifier de laisser tomber les autres problèmes de santé de ces jeunes au profit de mesures discutables dans la lutte contre le COVID ?”, affirme le personnel dans un communiqué.

Quant à la surcharge de travail, le syndicat dénonce “des gardes téléphoniques y compris le week-end et le soir, mais aussi des planifications sans cesse bousculées, et des dispositifs informatiques foireux”.

Les établissements scolaires ont été avertis de cette décision ce vendredi.

YdK – Photo/ Belga – JORIS VLIEGEN