Le gouvernement bruxellois approuve en première lecture la réforme du certificat PEB

Le gouvernement bruxellois a approuvé jeudi, en première lecture, la réforme du certificat PEB (performance énergétique des bâtiments), a annoncé vendredi le ministre de la transition climatique et de l’Énergie, Alain Maron. Le dossier est renvoyé au prochain gouvernement.

La méthode PEB révisée doit permettre de mieux identifier “les passoires énergétiques” à rénover en priorité, grâce à une amélioration de la qualité et de la cohérence des certificats, selon le ministre Ecolo.

Invité dans Bonjour Bruxelles ce vendredi, il s’est exprimé à ce sujet : “Jusqu’a présent, c’était un certificat indicatif. Il est de plus en plus utilisé et il sera obligatoire en 2030. Il faut donc un certificat le plus fiable possible. On a travailler sur une réforme plus importante et beaucoup plus solide.

> L’ensemble des logements bruxellois devront disposer d’un certificat PEB en 2030

Élaborée en concertation avec le secteur, la réforme vise notamment des certificats plus proches de la consommation réelle: en assouplissant certaines valeurs par défaut qui se sont révélées trop pénalisantes à l’expérience, cette réforme doit réduire l’écart entre les consommations théoriques indiquées sur le certificat PEB et la consommation réelle des bâtiments. Le modèle de certificat PEB se veut aussi plus lisible.

Pour renforcer la qualité des professionnels de la PEB, la réforme fusionne les métiers de conseiller PEB et de certificateur PEB en un seul métier d’expert PEB. La formation de base est revue et renforcée, avec une formation continue obligatoire.  La méthode de calcul est unifiée, et valorisera la décarbonation (connexion à un réseau de chaleur, électrification et recours à des sources d’énergie renouvelable telles que la géothermie, l’aquathermie, et l’aérothermie).

La réforme vise aussi à accélérer le développement de la production de l’énergie solaire, en imposant des exigences progressives pour les nouveaux bâtiments, les rénovations lourdes et les bâtiments publics existants.

Rédaction avec Belga