Le cdH crée le chaos à Bruxelles sur base d’une non-information, dénonce Rudi Vervoort

Brussels region Minister-President Rudi Vervoort pictured during a plenary session of the Brussels Parliament, Friday 30 June 2017 in Brussels. BELGA PHOTO NICOLAS MAETERLINCK

Le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort (PS) critique l’attitude de la ministre bruxelloise du Logement, Céline Fremault, qui estimait samedi dans L’Echo qu’une autre coalition, sans le PS, devait être mise en place en Région bruxelloise.

Selon Mme Fremault, le scandale du Samusocial n’est pas limité uniquement à Bruxelles-Ville. Elle en veut pour preuve la tenue d’un séminaire du Samusocial en février dernier à Spa, en présence d’un membre du cabinet Vervoort et d’un membre du cabinet du ministre sp.a Pascal Smet. Des questions relatives au financement du bâtiment Poincarré ont été abordées, ont confirmé les deux intéressés au quotidien. La ministre affirme qu’elle ignorait la tenue de ce séminaire et y voit “des jeux d’influence” derrière son dos.

“Le cdH bruxellois feint de ne pas avoir été mis au courant des démarches conjointes entreprises par son cabinet, celui de Pascal Smet et celui du ministre-président afin de résoudre ensemble le financement des travaux indispensables à réaliser sur le bâtiment Poincarré, utilisé par le Samusocial dans le cadre des dispositifs sans-abri”, dénonce samedi dans un communiqué le cabinet du ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Ce communiqué est accompagné d’une copie d’un courriel attribué à Stéphane Nicolas, directeur du cabinet de la ministre Fremault.

Le discours de la cheffe de file du cdH bruxellois “est contredit par un mail de son chef de cabinet qui se félicite avec ses collègues de la proposition de solution (de financement) proposée par le cabinet du ministre-président en la qualifiant de bonne idée”, dénonce le cabinet de Rudi Vervoort.

“Aujourd’hui, le cdH feint de ne pas avoir été au courant des contacts qui ont été entrepris en février. En réalité, la “perte de mémoire” actuelle du cdH sert au montage d’une soi-disant “affaire” qui lui permet d’avoir un prétexte pour annoncer son souhait de débrancher la prise du gouvernement bruxellois”, conclut le cabinet Vervoort.

(Belga)