L’association belge des syndicats médicaux (ABSyM) attend du prochain gouvernement davantage de concertation
Dans un mémorandum en douze points, l’association déplore que le système de concertation belge, qui repose sur les accords tarifaires conclus entre prestataires et mutualités, se soit “de plus en plus érodé” au cours de la législature qui s’achève.
L’association belge des syndicats médicaux (ABSyM) réclame du prochain gouvernement qui sortira des élections de juin davantage de concertation et la fin des “décisions autocratiques”, fait-elle savoir lundi dans un communiqué.
“À la place, nous avons eu droit à des décisions autocratiques émanant d’un gouvernement qui s’engage principalement à plus d’autorité, plus d’administration, plus de réglementations, plus de centralisation et à des soins dirigés par l’Etat”, selon l’ABSyM. “Cette politique autoritaire conduit à un malaise croissant chez les médecins et les autres prestataires de soins”, ajoute l’association qui doute que cela ait renforcé la qualité des soins de santé en Belgique.
Jugeant “urgent” d’inverser cette politique, l’ABSyM adresse aux futurs négociateurs de la prochaine majorité une douzaine de requêtes visant notamment à faire du généraliste le mandataire et le co-pilote des soins apportés aux patients. L’association réclame aussi une réduction des réglementations, une rémunération correcte pour les permanences des médecins spécialistes ou encore l’octroi de tarifs de soins avantageux pour les patients réellement dans le besoin. Elle souhaite enfin que la planification de l’offre médicale soit affinée au cours de la prochaine législature.
Belga