Les policiers poursuivent leur protestation dans les rues de Bruxelles

Suite à la manifestation des syndicats policiers, plusieurs tunnels de la capitale ont été fermés ce lundi matin. Ils ont pu rouvrir vers 8h30.

Le jour n’était pas encore levé que près de 500 policiers, selon les estimations des syndicats policiers et de la police, ont manifesté en marchant dans le centre de la capitale.

Suite à leur passage, les tunnels Cinquantenaire, Loi, Tervuren en direction du centre, le tunnel Arts-Loi dans les deux sens et les tunnels Rogier et Madou direction Midi ont été fermés à la circulation automobile pendant une grosse heure.

Les syndicats policiers manifestent encore aujourd’hui pour demander une revalorisation salariale. Il est aussi question de l’aménagement des fins de carrière. Une nouvelle action qui s’inscrit dans un vaste mouvement de protestation, lancé la semaine dernière et qui doit durer deux mois.

Les tunnels Arts-Loi, Tervuren, Cinquantenaire et Loi ont finalement pu rouvrir vers 8h30, a annoncé Bruxelles-Mobilité sur son compte Twitter.

Les manifestants se sont dirigés peu après 8h15 vers la place Madou et la rue du Congrès pour se positionner à proximité du cabinet de la ministre d’Intérieur Annelies Verlinden (CD&V).

En direction de chez la ministre de l’Intérieur

La ministre de l’Intérieur, sur le retour d’un voyage aux États-Unis, a reçu une délégation vers 9h30, et qu’une réunion plus longue sera planifiée pour mardi en fin d’après-midi, a priori vers 16h30.

“Cela fait vingt ans qu’on nous promet monts et merveilles, cela fait vingt ans qu’on attend toujours. Là, on en a assez”, réagit Thierry Bellin, président du syndicat libre SNPS. “Le gouvernement doit se mettre sur la table, pour parler budget et augmentations”, indique de son côté Raoul Moulin, secrétaire permanent pour la police à la CSC. “On va pouvoir trouver une solution constructive ensemble”, estime Annelies Verlinden.

A.V. et Belga – Photo : Twitter/Mario Thys

■ Reportage de Jean-Michel Herbint, Nicolas Scheenaerts et Hugo Moriamé.