Grève sur le rail : le préavis du syndicat indépendant Metisp-Protect rejeté

HR Rail, l’employeur légal du personnel des chemins de fer, a annoncé vendredi avoir refusé le préavis de grève déposé par le syndicat indépendant Metisp-Protect pour la période du 27 avril au 4 mai. Ce préavis faisait suite à l’échec d’une réunion de conciliation entre la direction d’HR Rail et le syndicat.

Metisp-Protect a indiqué vendredi matin qu’une nouvelle grève des travailleurs des chemins de fer aura lieu du 27 avril à 22h00 au 4 mai à la même heure. Il s’agit de la seconde action du syndicat du rail après une première grève d’une semaine, du 23 au 30 mars.

Dans un communiqué, HR Rail déplore “profondément ce préavis” et souligne que “l’exercice du droit de grève est légitime uniquement s’il ne cause pas un préjudice disproportionné aux droits et libertés d’autrui, en particulier ceux des voyageurs“. “Le préavis déposé ne répond pas à toutes les conditions prévues par les règles applicables en matière d’interruptions de travail“.

Outre le caractère tardif de la notification du préavis de grève, l’action annoncée porte une atteinte disproportionnée aux libertés et droits des voyageurs qui utilisent quotidiennement le rail pour travailler, se former, bénéficier de soins, participer à la vie culturelle, sociale et économique ou entretenir des relations avec leurs proches“, souligne HR Rail.

La direction déplore également que le syndicat ait choisi de “faire cavalier seul” en annonçant “une action additionnelle d’une durée excessive“, alors même que “les concertations avec les ministres compétents sont en cours“.

HR Rail affirme être “profondément attaché au dialogue social” tout en soulignant qu'”en tant qu’entreprises chargées d’une mission de service public, nous avons la responsabilité d’en garantir le plein exercice“.

La direction “reste ouverte à la concertation sociale” et invite le syndicat à “continuer ensemble le dialogue social“.

De son côté, Metisp-Protect justifie son préavis par la volonté de défendre les droits des cheminots face à des “menaces graves” telles que l’augmentation de l’âge de la pension, la suppression des tantièmes et la flexibilisation du travail. Le syndicat précise toutefois qu’il pourrait suspendre la grève si des avancées concrètes sont obtenues lors des prochaines négociations.

Belga – Photo : Belga

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