Formation bruxelloise : “Si c’est un projet qui ressemble trop à ce que l’Arizona fait à Bruxelles, ce sera difficile pour nous”, affirme Bernard Clerfayt
Alors que les bourgmestres bruxellois se réunissent ce mercredi matin pour proposer une série d’amendements à la suite de l’avis rendu par Brulocalis concernant l’avant-projet de fusion de zones de police, le ministre de l’Emploi, Bernard Clerfayt (DéFI) juge ce projet de “mauvaise chose pour Bruxelles”. Il était l’invité de Bonjour Bruxelles.
“Le docteur Quintin a posé un mauvais diagnostic. Ce qu’il manque à Bruxelles, ce n’est pas un effort policier des communes, mais l’investissement du fédéral dans la police à Bruxelles pour lutter contre la grande criminalité”, affirme Bernard Clerfayt (DéFI). Le ministre affirme que la coordination entre les zones de police bruxelloises est bonne, et que cela fonctionne “très bien”. Il juge cette mesure “discriminatoire pour les Bruxellois, qui vont être traités différemment”.
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Après plus de 14 mois de négociations sans succès, le parti DéFI se dit prêt à trouver des solutions pour sauver Bruxelles. “On est prêts à apporter notre pierre à l’édifice, dire où il est possible de faire des économies et là où c’est plus compliqué d’en faire”, rajoute Bernard Clerfayt. “Nous ne sommes pas nécessaires numériquement, nous sommes prêts à négocier, nous verrons avec quels partenaires. Si c’est un projet anti Bruxellois qui ressemble trop à ce que l’Arizona fait à Bruxelles, ce sera difficile pour nous”, précise le ministre.
■ Interview de Bernard Clerfayt (DéFI), ministre Bruxellois de l’emploi au micro de Fabrice Grosfilley





