Formation bruxelloise : “Ce n’est pas aux francophones de reconnaître ou non la majorité flamande”, estime Cieltje Van Achter (N-VA)
“Il ne revient pas aux francophones de reconnaître ou non la majorité bruxelloise flamande”, a affirmé mercredi la ministre flamande en charge de Bruxelles, Cieltje Van Achter (N-VA). Elle était interrogée par le Vlaams Belang, au Parlement flamand, sur l’impasse des négociations pour la formation d’un gouvernement bruxellois.
Le gouvernement bruxellois est constitué de l’addition de deux majorités, l’une francophone, l’autre flamande. Dans l’aile francophone, MR, Engagés et PS ont alimenté les négociations ces derniers mois, tandis que côté flamand, Groen, Vooruit, l’Open Vld et la N-VA étaient en discussion ces derniers jours. Mais le PS a quitté la table en début de semaine, pointant du doigt l’arrivée de la N-VA dans les discussions pour l’aile flamande du gouvernement.
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Pour Cieltje Van Achter, après une “trop longue attente” de plusieurs mois, “nous avons désormais une majorité flamande“. “Le problème réside aujourd’hui dans la minorité francophone, puisque le PS a quitté la table“.
“Je vais être brève et claire : il ne revient pas aux francophones de reconnaître ou non la majorité bruxelloise flamande. Cette majorité existe. Et elle est à la table des discussions. Si un parti francophone quitte cette table, il revient aux francophones de regarder avec quelle majorité ils peuvent y revenir“, a commenté la nationaliste flamande.
David Leisterh, le formateur côté francophone, a lancé mardi un nouveau tour de consultations en bilatérales, aussi bien auprès des francophones que des néerlandophones. Il a prévu de s’entretenir avec tous les partis représentés dans la capitale, à l’exception du PTB, du Vlaams Belang et de la Team Fouad Ahidar. Les rencontres devaient avoir lieu mardi et mercredi mais, pour des raisons d’agenda, elles se poursuivront encore jeudi, indiquait l’entourage de David Leisterh.
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Belga – Photo : Belga
