Edoardo Traversa (E-Change): “Nous espérons proposer de grandes idées pour les régionales de 2019”

Edoardo Traversa est l’une des chevilles ouvrières du nouveau think-tank. Il était ce jeudi sur le plateau de l’Interview.

Presque inconnu sur la scène politique belge, le conseiller communal CDH à Etterbeek Edoardo Traversa était ce jeudi l’invité de l’Interview, au lendemain du lancement d’E-Change, un mouvement dont il est l’une des chevilles ouvrières. “E-Change est un laboratoire d’innovation démocratique pour préparer l’avenir, explique-t-il. Ce n’est pas un parti politique. Le mouvement rassemble des personnes de plusieurs partis qui restent affiliées à leur parti. Nous nous réunissons avec des personnes de la société civile (…) pour essayer de réfléchir à des nouvelles solutions pour rendre la démocratie plus vivante et efficace.” Le mouvement a donc pour but d’influencer et d’alimenter le monde politique.

Quelles solutions le mouvement propose-t-il par exemple pour la mobilité à Bruxelles ? “C’est l’un des dix grands chantiers qu’E-Change propose. Nous réunissons des gens pour élaborer des solutions concernant Bruxelles pour élaborer une vision globale à travers une vision orientée vers le futur. Comment allons-nous par exemple équiper nos rues avec un nouveau type de trafic et une mobilité douce ? Avant-tout, il faut mettre les choses à plat (…) Nous espérons pouvoir venir avec des grandes orientation pour la campagne des élections régionales de 2019.

La question de l’intégration à Bruxelles est l’un des autres chantiers du mouvement. “Je pense qu’on peut trouver des visions à long terme sur le sujet.” Pas de proposition concrète toutefois proposée par Edoardo Traversa.

En cette journée des droits des femmes, Edoardo Traversa assure également “qu’il n’y a pas la parité dans la participation politique, on n’avancera pas“.

Après les attaques d’Olivier Maingain, il assure enfin qu’E-Change n’est pas “un sous-marin du CDH“.

T.D.