Dépôts clandestins : les plaintes et les amendes augmentent en Région bruxelloise
Entre 2021 et 2022, les dépôts sauvages ont continué d’augmenter, ce qui a engendré une augmentation des plaintes et des amendes.
Lorsque l’on parle de dépôts clandestins, cela peut être un vieux fauteuil déposé devant une maison, des matériaux qui doivent être déposés dans une décharge, mais qui se retrouvent abandonnés sur le trottoir, au coin d’une rue. Et ces poubelles sauvages sont de plus en plus présentes au fil des années. Le service “Recherche et Verbalisation” de Bruxelles-Propreté a enregistré en 2021 3.031 procès-verbaux. En septembre 2022, on pouvait déjà recenser plus de 2.354 procès-verbaux. Ces chiffres sont le reflet du nombre encore plus important des signalements de dépôts sauvages. Fin septembre de cette année, plus de 4.700 plaintes ont été enregistrées, c’est le double des procès-verbaux.
Ces plaintes se répartissent au sein des différentes communes de la Région bruxelloise. Et c’est la commune d’Anderlecht qui sort du lot avec 1.076 plaintes fondées en 2022.
► Reportage | Déchets alimentaires, tournées modifiées… : les détails de la réforme de la collecte des déchets
Afin de limiter ces dépôts clandestins de plus en plus présents, Bruxelles-Propreté a installé des caméras mobiles. Pour l’heure, six caméras sont fonctionnelles et six autres sont factices. Elles sont déplacées en fonction des constats et des dépôts de plaintes.
Actuellement, pour jeter nos encombrants, il faut se rendre dans un recypark. Cinq se trouvent dans la Région bruxelloise (Nord, Sud, Humanité, Woluwe-Saint-Pierre et Auderghem). Deux nouveaux devraient voir le jour début 2024, à Anderlecht et un autre près du pont Buda.
Ca.Pa. – Image : BX1
■ Reportage de David Courier, Béatrice Broutout et Pierre Delmée