Dans un message envoyé via Facebook à sa famille, Oussama Atar nie avoir coordonné les attentats de Paris et Bruxelles
Oussama Atar, considéré par des médias comme l’un des coordinateurs des attentats de Paris et Bruxelles, affirme “ne pas être le mentor ou le cerveau qui a mis en place les attaques de Bruxelles”, selon un message Facebook attribué au suspect. Cette lettre envoyée à une soeur d’Oussama Atar a été divulguée samedi par le quotidien La Dernière Heure. Dans ce message, le Belgo-marocain dit ne pas être en Europe tout en prétendant que les enquêteurs savent très bien où il se trouve actuellement.
“Non, je ne suis pas Oussama ben Laden ni la main droite d’Abou Bakr Baghdadi (chef de l’organisation djihadiste Etat islamique et ces chiens (enquêteurs) savent très bien qu’à aucun moment je ne l’ai rencontré, ni en prison, ni ailleurs” est-il écrit dans le message non daté. “Je n’étais pas au courant de ce que Brahim et Khalid (les frères El Bakraoui et cousins d’Oussama Atar, qui se sont fait exploser dans les attentats de Zaventem et de Bruxelles, ndlr) projetaient -qu’Allah leur fasse miséricorde- et que ces chiens (enquêteurs) savent très bien que depuis qu’ils m’ont poussé à m’enfuir de Belgique, je n’ai plus jamais eu de contact avec eux“, peut-on encore lire dans le message. Celui-ci est adressé à la mère d’Oussama Atar mais a été envoyé à l’une des soeurs du suspect, Asma, à qui il est demandé de prévenir les enquêteurs de l’envoi de la lettre “pour pas qu’ils ne fassent (d’elle) la terroriste la plus dangereuse d’Europe”. Mercredi, le procureur fédéral Frédéric Van Leeuw avait indiqué à l’AFP que les attentats de Paris et Bruxelles avaient été décidés “très haut” dans la hiérarchie de l’EI. Il avait ajouté que l’identification du Belgo-marocain Oussama Atar comme étant l’un des commanditaires de ces attentats est “une hypothèse de travail parmi d’autres”. Dans le message reproduit par La Dernière Heure, il n’est pas fait mention des attentats de Paris, commis le 13 novembre dernier et qui ont coûté la vie à 130 personnes.
(Source Belga)