La CSC dénonce l’arrestation de sans-papiers et demande la libération d’un militant syndical

La CSC dénonce, ce mercredi, l’arrestation de sept sans-papiers la semaine dernière dans les locaux d’une ASBL du secteur socio-culturel Globe Aroma et “les moyens disproportionnés mis en place dans le cadre de cette opération”. Elle demande par ailleurs la libération immédiate de Mounir Tahri, un militant syndical très actif depuis de nombreuses années au sein de la CSC-Bruxelles, arrêté lors de cette action et désormais retenu au centre fermé 127 bis.

Arrivé en Belgique en 2006, Mounir Tahri a travaillé entre juin 2008 et décembre 2012 pour une société sous-traitante dans le secteur du nettoyage pour le Foyer anderlechtois. Il a introduit un dossier de régularisation dans le cadre de la procédure de 2009 et a reçu une réponse positive de l’Office des Étrangers en décembre 2011, d’après la CSC.

“Or, son employeur a profité des failles de la législation pour l’exploiter et le faire travailler dans des conditions non conformes à notre législation sociale. Mounir Tahri en a fait les frais et a perdu la possibilité de régulariser son séjour. La CSC a introduit un dossier pour exploitation économique qui est toujours en cours devant le tribunal du travail”, précise le syndicat chrétien dans un communiqué.

“Il est inacceptable qu’une démocratie puisse expulser une personne dont le dossier est toujours ouvert devant un tribunal”, ajoute-t-il, en plaidant pour la libération immédiate de Mounir Tahri, mais aussi de l’artiste peintre mauritanien Jihed Cheikhe, lui aussi retenu au 127 bis.

Belga – Photo: bx1

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14 février 2018 - 17h42
Modifié le 14 février 2018 - 17h42