Bruss’help demande que la Flandre et la Wallonie contribuent davantage à l’accueil des migrants

L’association souhaite miser un maximum sur l’aspect social-santé, plutôt que la réponse sécuritaire.

Devant l’insécurité qui règne autour et au sein des gares bruxelloises, ainsi que l’augmentation “du nombre de demandeurs de protection internationale laissés à la rue“, il faut miser sur l’aspect social-santé et pas uniquement sur une réponse sécuritaire, a plaidé Bruss’help, l’asbl chargée de coordonner les dispositifs d’aide d’urgence et d’insertion aux personnes sans-abri en Région de Bruxelles-Capitale pour la Commission Communautaire Commune (Cocom). L’association demande à la Flandre et à la Wallonie de mettre la main au portefeuille.

Face à cette situation, les réponses les plus efficaces sont sociales et sanitaires“, a indiqué Eva Salman, la porte-parole de l’association.

Moins de répressif

L’organisation prescrit un plan d’action moins répressif, articulé autour de trois points : la sécurité, le social et les infrastructures. Devant d’une part l’augmentation de la consommation de crack et d’autres part l’augmentation de migrants en rue, Bruss’help demande que les moyens publics permettent d’accompagner socialement et sanitairement ces personnes reléguées “loin de la solidarité institutionnelle“.

Selon l’analyse de l’asbl, les services qui impactent positivement les usagers des espaces publics, notamment en ce qui concerne l’accueil des demandeurs de protection internationale, sont les secteurs du social et de la santé bruxellois.

Bruss’help demande que les deux autres Régions wallonne et flamande contribuent plus à l’accueil et que des moyens soient mis sur la sortie des centres d’accueil et l’accompagnement dans la recherche de logements pour libérer des places plutôt que pour gonfler un dispositif qui sera toujours trop étriqué si trop peu de personnes en sortent“, a insisté Mme Salman.

Belga

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06 septembre 2023 - 06h59
Modifié le 06 septembre 2023 - 06h59