Brupartners appelle à des décisions urgentes à Bruxelles, même en affaires courantes
La situation de blocage politique à Bruxelles ne peut justifier l’inaction face aux urgences économiques et sociales qui touchent les citoyens, les entreprises, les services publics et les travailleurs dans la capitale, estime vendredi Brupartners.
Face à cette paralysie, les partenaires sociaux réunis au sein de cet organe représentatif demandent au gouvernement en affaires courantes et au parlement d’agir. Brupartners a identifié 10 priorités urgentes “qui doivent être mises en œuvre immédiatement, indépendamment de la formation d’un nouvel exécutif” et qu’il a réunies dans un mémorandum.
Ces mesures visent à assurer la continuité des politiques publiques et à éviter des ruptures dans des domaines cruciaux comme le financement du secteur associatif, les politiques de l’emploi, l’accès aux soins ou la rénovation énergétique.
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Il s’agit notamment de sécuriser les financements du secteur associatif, notamment les subsides dits “facultatifs” qui permettent à de nombreux projets et emplois de survivre. Brupartners appelle aussi à lancer une “task force emploi” pour anticiper les effets de la limitation dans le temps des allocations de chômage décidée par le fédéral et à mobiliser l’ensemble des acteurs autour d’un plan de mise à l’emploi renforcé.
Les partenaires sociaux invitent aussi le gouvernement et le parlement à relancer les primes Renolution pour soutenir les entreprises et les emplois liés à la rénovation énergétique et, de la sorte, tenir les objectifs climatiques.
Enfin, ils plaident pour une stratégie territoriale intégrée pour faire face à l’insécurité croissante dans certains quartiers bruxellois. “Nous refusons que l’absence de gouvernement devienne un prétexte à l’inaction. Certaines décisions doivent être prises maintenant, car les conséquences sociales, économiques et humaines de l’attentisme seraient dramatiques”, insiste Florence Lepoivre, présidente de Brupartners.
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Cet organe représentatif “réaffirme son attachement au dialogue social structuré et reste disponible pour engager les négociations avec un futur gouvernement. Mais, dans l’intervalle, il demande à l’exécutif actuel d’agir là où l’urgence est manifeste”.
Rédaction