Audi Brussels : les négociations patinent chez le sous-traitant Imperial Logistics
Des actions syndicales sont envisageables dans les jours et semaines à venir, mettent en garde mardi soir, dans un communiqué conjoint, les CSC Metea, FGTB, CNE Industrie et SETca.
Les syndicats mettent en garde que les négociations patinent chez Imperial Logisitics, frappé par la fermeture imminente de l’usine automobile Audi Brussels à Forest, qui entraîne également des suppressions d’emplois chez les fournisseurs.
Les syndicats dénoncent que les primes uniques proposées aux travailleurs d’Imperial Logistics, qui dépend du géant DP World, sont trop basses, entre 962 euros à 3.500 euros bruts, soit entre 200 et 300 euros bruts par années d’ancienneté. “Maintenant qu’Audi Brussels ferme, les directions des entreprises sous-traitantes dont Imperial Logistics s’étonnent de contrats peu rentables et prétextent cela pour ne quasiment rien donner”, déplorent les syndicats.
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Le communiqué de presse pointe par ailleurs que les entreprises sous-traitantes ont un contrat commercial avec Audi AG, soit la centrale d’achat du groupe en Allemagne, et non pas avec Audi Brussels. “La rupture des contrats est donc négociée en dehors de la sphère locale et sans aucune transparence. Il est donc facile pour les directions des sous-traitants de dire que les négociations avec l’Allemagne ne sont pas terminées, nous n’avons aucun moyen de le savoir…”, dénoncent les syndicats.
Ils estiment aussi qu’il y a une responsabilité politique: “Combien de temps allons-nous encore regarder ces mécanismes d’exploitation être utilisés aux yeux de tous!”, fustigent les syndicats. Ils appellent à améliorer la Loi Renault sur les licenciements collectifs pour y intégrer les travailleurs sous-traitants et intérimaires. CSC Metea, FGTB, CNE Industrie et SETca mettent en garde que des actions sont “potentiellement envisageables dans les jours et semaines à venir”.
Belga