Asile et migration : l’expulsion de six personnes d’un squat à Laeken est reportée à une date indéterminée
L’expulsion de six personnes occupant un bâtiment squatté baptisé “Maison de la Fierté”, situé rue Jan Bollen à Laeken, sur le territoire de la Ville de Bruxelles, a été reportée à une date non précisée, a annoncé vendredi le collectif de soutien au groupe. La mesure devait initialement être exécutée vendredi à 6h.
Le groupe est composé de personnes sans papiers et de candidats à l’asile. Les six occupants vivaient auparavant dans un campement de fortune installé à proximité de l’ancien centre d’enregistrement des demandeurs d’asile de l’Office des étrangers, boulevard Pacheco, avant son évacuation par la Ville de Bruxelles fin octobre. À la suite de cette évacuation, les personnes concernées ont cherché collectivement un abri, avec l’aide de citoyens solidaires.
Elles se sont ensuite installées dans une maison inoccupée depuis 2008, selon leurs soutiens, située rue Jan Bollen à Laeken. Le bâtiment a été renommé “Maison de la Fierté”. Le collectif indique qu’une tentative de dialogue a été engagée avec le propriétaire du bien, qu’une rencontre a eu lieu et que des démarches ont été entreprises afin de maintenir une communication ouverte.
Le 24 février, le propriétaire a introduit une requête unilatérale en justice de paix de Laeken en vue d’obtenir l’expulsion des occupants. La justice avait donné raison au propriétaire et l’expulsion était prévue ce vendredi matin. La Ville de Bruxelles a finalement décidé d’en reporter l’exécution. Selon les soutiens, aucune solution de relogement n’est à ce stade prévue pour les six personnes concernées. Le collectif appelle à davantage de transparence de la part du propriétaire et de la commune.
Belga





