Arrêts de travail et grève : actions syndicales en vue dans les administrations locales et régionales bruxelloises

À l’approche des élections, le front commun syndical du secteur des Administrations Locales et Régionales (ALR) de Bruxelles a annoncé une série d’actions, programmées les mardi 14 et jeudi 23 mai. Objectif: tirer la sonnette d’alarme face “aux attaques massives des acquis sociaux et la privatisation de plusieurs services (crèches, gardiennage, nettoyage, prévention, services de la voirie, propreté publique…)“.

Mettre en place de nouvelles restrictions budgétaires dans les services publics pénalisera fortement la population, en particulier les plus démunis, ainsi que les travailleurs et travailleuses dont les conditions de travail se dégraderont, mais cela facilitera aussi leur privatisation sous prétexte d’inefficacité“, ont fait valoir dans un communiqué commun la CGSP, la CSC, et le SLFP.

Selon les syndicats, ces travailleurs – en particulier ceux à bas salaires – sont toujours en attente d’une réelle revalorisation salariale.

Les “mesures d’austérité” subies par ceux-ci “couplées à des techniques de management dysfonctionnelles ou toxiques, issues du privé, engendrent un sous-effectif constant, une charge mentale croissante et des risques sur la santé et la sécurité au travail“.

Aux yeux des organisations syndicales, la réduction du temps de travail à quatre jours par semaine en 30 heures, tout en maintenant le salaire et en engageant du personnel, permettrait une plus juste répartition des richesses, une diminution du nombre de chômeurs, une amélioration des conditions de travail et du bien-être, une réduction des dépenses dans la sécurité sociale et de l’empreinte écologique.

Les actions des 14 et 23 mai prochains s’inscrivent dans l’objectif de lutter pour le refinancement des services publics.

En d’autres termes, les syndicats disent “stop à l’austérité budgétaire“. Ils demandent une hausse des salaires de 10%; la réduction collective du temps de travail à 30 heures par semaine en quatre jours, avec maintien du salaire et embauches compensatoires; une “vraie politique de nomination“; l’amélioration du bien-être; et l’engagement de personnel en suffisance.

Belga