Ann-Carine Vandaele devient directrice de l’Institut royal belge d’aéronomie spatiale

L’Institut royal belge d’aéronomie spatiale (IASB) sera dirigé dès le 1er mai par une de ses collaboratrices de longue date, Ann-Carine Vandaele. Cette docteur en sciences de l’ingénieur compte déjà une carrière de 34 ans au sein de l’institution scientifique fédérale. Le secrétaire d’État chargé de la politique scientifique, Thomas Dermine, l’a annoncé dimanche.

La carrière d’Ann-Carine Vandaele l’a conduite “au plus haut niveau scientifique au sein des institutions scientifiques fédérales“, d’après un communiqué. Elle occupait jusqu’ici le poste de “cheffe de département Rayonnement solaire et Atmospheres“, une fonction qui lui a permis de participer à différentes missions spatiales. Elle a également contribué à différents comités au sein de l’Agence spatiale européenne.

“Cette nomination est l’aboutissement de sa carrière au sein de nos propres établissements scientifiques“, a commenté Thomas Dermine. “Le plus grand défi de l’IASB est le besoin de renforcer encore davantage son statut de centre d’excellence international dans la recherche liée à l’aéronomie spatiale au sens large.” Elle aura comme mission de faire connaître les activités de l’Institut.

Ann-Carine Vandaele succède à Martine De Mazière et à Ronald Van Der Linden, qui ont assumé le rôle de directeur général ad interim pendant respectivement 12 ans et 3 mois.

Elle rejoint aussi le comite de direction du SPP Politique Scientifique (BELSPO). Cet organisme est responsable de la coordination des politiques scientifiques au niveau fédéral. Il est composé de 10 établissements scientifiques fédéraux (IRM, Musée royaux des Beaux-Arts de Bruxelles, Institut royal des Sciences naturelles, etc.).

La nomination de Mme Vandaele permet aussi de féminiser les institutions scientifiques fédérales, qui comptent en tout quatre femmes à leur tête. Elle appartient au groupe linguistique français.

La nomination d’Ann-Carine Vandaele, tout comme celle de Kim Oosterlinck à la tête des Musées royaux des Beaux-Arts annoncée la veille, s’inscrivent dans la lignée des plusieurs nominations effectuées au cours de cette législature. Les établissements scientifiques fédéraux comptent désormais cinq directeurs généraux francophones et quatre directeurs néerlandophones.

Un poste de directeur général reste à pourvoir: celui des Archives générales du Royaume et Archives de l’État dans les Provinces. La phase de sélection est bientôt terminée.

Belga – Photo : Belga