Anderlecht poursuit ses investissements dans la lutte contre le harcèlement de rue
La commune mène diverses actions en la matière.
La commune d’Anderlecht va “mettre les bouchées doubles dans la lutte contre le harcèlement de rue“, indique-t-elle ce vendredi dans un communiqué. Ainsi, Anderlecht s’associe avec un studio d’artistes de la commune “pour créer des ateliers de sensibilisation avec des jeunes : ils ont ainsi, tous ensemble, créé un slam ayant pour thème le harcèlement de rue“, indique Jérémie Drouart (Ecolo), échevin de l’égalité des chances, “ces jeunes ont aussi participé à un atelier photo avec un photographe professionnel, et réalisé des portraits qui seront affichés dans la commune en janvier. Lors de l’atelier, les jeunes ont eu l’opportunité d’échanger sur ce phénomène avec une policière“.
De même, démarrera en décembre la campagne de sensibilisation ‘NoNeeNon’, dans les bars et night shops de la commune, “ayant pour public cible les témoins de harcèlement, ainsi que les harceleurs eux-mêmes, afin de les sensibiliser, les uns à agir, les autres à changer de comportement“, explique la commune : “intervenir et réagir n’est pas facile. Beaucoup de gens pensent que les mots sont insignifiants, mais à partir des mots émergent les pensées et les actions, et inversement“, ajoute Alain Kestemont (DéFI), échevin de la prévention.
D’autres moyens déjà existants
D’autres moyens avaient déjà été mis en place, “comme une vidéo de sensibilisation sur les réseaux sociaux ou un parcours street-art visant à sensibiliser chacun sur les violences faites aux femmes“, indique la commune, qui précise que la réalisation d’un outil pédagogique autour de ces oeuvres, à destination des plus jeunes, est en cours de création.
De même, la commune annonce s’associer à la Région (via equal.brussels et safe.brussels) pour réaliser une campagne de sensibilisation pour inciter les citoyens à rallier la FAM, “une famille bienveillante de témoins prêts à intervenir : s’il arrive que la victime soit seule en rue, on invite la FAM à remplacer l’étiquette de sa sonnette par un autocollant rétro-réfléchissant indiquant que la victime ou la personne se sentant en insécurité peut sonner chez les particuliers et ainsi trouver une safe zone“, explique la commune.
ArBr – Photo : Belga (archives)