À Bruxelles, seule la commune d’Anderlecht a adopté la plateforme Be-Alert pour les cas d’urgence

Illustration picture shows a press conference to present 'BE-ALERT', an alarm system serving the Belgian people and authorities which is currently operating 24/24 hours and 7/7 days for the whole country, Tuesday 13 June 2017, in Waterloo. BELGA PHOTO LAURIE DIEFFEMBACQ

Seules 260 communes sur 589 se sont dotées de la plateforme Be-Alert qui permet de diffuser à la population des messages par SMS en cas d’urgence, rapporte Le Soir mercredi. La Flandre a déjà largement adopté la plateforme BeAlert, alors que la Wallonie et Bruxelles sont à la traîne.

Si deux tiers des pouvoirs locaux flamands ont déjà franchi le pas, seule une commune wallonne sur cinq a accès à la plateforme. Et à Bruxelles, seule Anderlecht a adopté le système. Certaines communes ont fait l’impasse parce qu’elles disposent déjà de leur propre système d’alerte par SMS (c’est par exemple le cas d’Ottignies Louvain-la-Neuve). Mais, dans la plupart des cas, c’est avant tout une question de temps.

L’abonnement à Be-Alert coûte 1.100 euros par an pour les communes. Une dépense que beaucoup de bourgmestres francophones attendent de voir validée par leur conseil communal.

Près de 200.000 Belges sont actuellement inscrits à Be-Alert. Un chiffre qui réjouit le Centre de crise. “Après deux mois, on peut dire que c’est un bon début”, réagit son porte-parole, Benoît Ramacker.

Belga, photo Belga/Laurie Dieffembacq