Le nombre de caméras de surveillance sur le réseau STIB a augmenté de 60,4% en dix ans

Entre 2015 et 2024, le nombre de caméras dans les zones publiques des stations de métro de la capitale a augmenté de 60,4 % passant de 2.478 à 3. 976.

Plus de 1.400 caméras additionnelles sont en outre dédiées aux tunnels et infrastructures souterraines non accessibles au public, a indiqué vendredi la ministre bruxelloise de la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen), dans le cadre d’un large débat consacré vendredi au Parlement bruxellois à la problématique de la sécurité dans le contexte de la violence armée liée au trafic de stupéfiants.

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C’est le ministre-président Rudi Vervoort, principal interpellé, qui a livré ces informations aux députés. Même si les coups de feu ont été tirés dans l’espace public à proximité de la station de métro Clemenceau le 5 février dernier, la question des dispositifs de sécurité sur le réseau STIB est revenue sur la table parce que les auteurs des coups de feu, ont ensuite pris la fuite via le réseau souterrain.

Au-delà des 5.370 caméras précitées, la STIB a également équipé ses véhicules de caméras embarquées. Autre information livrée aux parlementaires: la Région-capitale prévoit un budget annuel de 8 millions d’euros pour augmenter le nombre de caméras ou pour les remplacer en fin de vie.  Cela permettra d’équiper d’ici 5 ans toutes les stations de caméras digitales “haute définition” (actuellement 60%).

Différents dispositifs limitent les risques d’intrusion ou d’occupation des  infrastructures souterraines: barrières de sécurité, systèmes d’alarme, sécurisation des sous-quais, … La STIB teste actuellement à la station Porte de Hal, un nouveau système de sécurisation de l’accès au tunnel  tant via les quais techniques que via les voies.

Dans le futur,  l’installation de façades de quai pour la mise en service du métro automatique constitueront une barrière préventive supplémentaire à l’intrusion dans les zones non autorisées au public.

Belga