Deux ans après l’assassinat de Thomas Monjoie : “Il y a eu des améliorations sur le terrain”

Le commissaire Olivier Slosse estime que le soutien de la police fédérale est nécessaire, notamment pour le quartier Nord.

Deux ans après l’assassinat du policier Thomas Monjoie sur le terrain, des commémorations ont eu lieu ce week-end. “C’est important pour les collègues, les familles et pour l’institution policière, c’est une manière de montrer le soutien“, explique ce lundi matin Olivier Slosse, commissaire en chef de la zone Nord. Aujourd’hui, l’agresseur n’a pas encore été jugé, mais selon le commissaire, des conclusions ont été tirées : “Les ponts entre la police, la justice et la santé mentale se sont améliorés.

Pour la spécificité du quartier nord, nous avons besoin de soutien, notamment le soutien de la police fédérale. Je constate qu’il y a eu la prise de conscience sur la gare du Midi. Ce genre de hub a besoin d’une approche particulière“. Un commissariat est-il également utile dans la gare du nord ? “C’est toujours une plus value.

La police réalise-t-elle des contrôles systématiques dans le quartier nord ? “Chaque quartier est différent. Celui-ci est par des activités commerciales, c’est aussi un point d’attraction aussi pour les personnes en errance, des zones du bureaux, des zones de prostitution, il n’y a pas beaucoup de sens de contrôler tout le monde“.

Le commissaire se dit positif à des “salles de shoot”, des salles de consommation de drogue à moindre risque : “C’est un complément, il faut une prise en charge pour les consommateurs en précarité“.

T.D.