Comprendre les enjeux du quotidien des demandeurs d’asile à travers l’art : le festival “Bruxelles Terre d’Asile” débute ce vendredi à Jette
Ce week-end se déroule la troisième édition du festival “Bruxelles Terre d’Asile” à l’espace du collectif CBO (C’est bon d’être ouvert) à Jette. L’objectif est de mettre en lumière la diversité qui habite notre capitale, tout en évoquant les difficultés rencontrées par les demandeurs d’asile. Donatienne Coppieters, co-organistrice du festival était l’invitée du 12h30.
Au programme de ce festival “Bruxelles Terre d’Asile”, des expositions, des contes, des spectacles, des films, des jeux, des concerts ou encore des ateliers participatifs. Cet événement est né de la volonté de mettre en avant la richesse multiculturelle de Bruxelles. “On ne la met pas suffisamment en avant, on en fait un problème. On n’est pas conscient que Bruxelles est la deuxième ville au monde avec la plus grande diversité de nationalité. C’est merveilleux”, explique l’organisatrice.
L’aventure commence après la grève de la faim des réfugiés qui occupaient l’église du Béguinage en 2020. Une pièce de théâtre avait vu le jour, “Coupe du monde de la honte”, jouait par 5 sans papier. “Quand j’ai vu ça, j’ai proposé de présenter la pièce dans notre grand espace à Jette, et de là est née l’idée d’en faire un festival”, rajoute Donatienne Coppieters.
À travers les outils de la culture et de l’art, ce festival veut faire prendre conscience de l’injustice du quotidien des demandeurs d’asile. “Ce n’est pas un festival plombant, on va mettre en avant les problèmes auxquels sont confrontés les sans papier, mais sous forme d’expo ou de spectacle”.
■ Interview de Donatienne Coppieters, co-organistrice du festival, au micro de Jim Moskovics et Adeline Bauwin