Se rendre à l’école à vélo a la cote, mais l’insécurité est toujours pointée du doigt

De plus en plus de personnes se déplacent à vélo dans la capitale, et notamment pour se rendre à l’école, grâce aux vélos cargos. Enfants et parents traversent la ville pour se déplacer, mais ils existent encore de nombreux freins à cette pratique. Marik Lahon, chargé de projet chez Provélo, était l’invité du 12h30.

D’après une étude réalisée par Provélo, la majorité des enfants se disent favorables à aller à l’école à vélo. Du côté des parents, une large majorité trouve ce moyen de transport efficace, pour un trajet de moins de 5km. Ces chiffres confirment que l’opinion publique est favorable à utiliser davantage le vélo pour se déplacer.

Il est alors intéressant de s’interroger sur les freins de cette pratique. Le premier, largement soulevé par les parents, est le sentiment d’insécurité. S’il n’est pas possible de faire des pistes cyclables séparées dans toute la ville, il y a de nombreux changements au niveau des infrastructures pour permettre de sécuriser les déplacements.

Un autre des problèmes souligné est le manque de place de stationnement, notamment devant les écoles. Mais pour Marik Lahon : “La politique cyclable ne se limite pas aux infrastructures aux abords des écoles, ce n’est pas forcément le problème, c’est plutôt le trajet qui coince.”

Points noirs

Il cite notamment l’exemple de deux parents qui habitent Schaerbeek et dont les enfants sont scolarisés à Evere. Pour eux, c’est le point noir sur le chemin de l’école qui est le principal frein. Pour palier, ce phénomène, des associations travaillent ensemble pour détecter ces zones, et les améliorer.

Toujours d’après les résultats de l’étude, l’école apparaît comme un lieu légitime pour parler de la thématique de la mobilité active.

Marik Lahon, chargé de projet chez Provélo au micro de Jim Moskovics et Adeline Bauwin