Safe.brussels s’inquiète de l’augmentation de la taille des bonbonnes de protoxyde d’azote

Les grandes bouteilles de protoxyde d’azote remplacent de plus en plus souvent les petites cartouches.

Au début d’année, Bruxelles-Propreté tirait la sonnette d’alarme sur la hausse du nombre de cartouches de protoxyde d’azote se retrouvant dans les incinérateurs. Une hausse aux conséquences importantes sur la gestion des déchets. Une enquête sur l’usage du protoxyde d’azote en Région bruxelloise a donc été menée par l’Observatoire de safe.brussels. Il en ressort que 4,7 tonnes de déchets de protoxyde d’azote ont été collectés rien qu’en janvier à Bruxelles.

Reportage | Comment les bonbonnes de protoxyde d’azote chamboulent la gestion des déchets

Le traitement des bouteilles de protoxyde d’azote – ce fameux gaz hilarant que certains utilisent de manière récréative – devient dangereux dans les incinérateurs bruxellois car il provoque de plus en plus d’explosions. Safe.brussels constate dans son enquête que les bonbonnes utilisées deviennent de plus en plus grandes, celles-ci étant souvent partagées entre plusieurs personnes. Les versions de 1 à 5 L pouvant contenir l’équivalent de 80 à 240 mini-cartouches sont aussi plus rentables. Or, plus la bonbonne est grande, plus les dégâts pour les incinérateurs, mais également pour la santé sont importants.

Pour rappel, l’usage récréatif du protoxyde d’azote est officiellement interdit en Région bruxelloise.

Une interview de Sophie Croiset, Coordinatrice Statistique & Analyse à l’Observatoire bruxellois pour la Prévention et la Sécurité (safe.brussels) au micro de Camille Paillaud

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23 mai 2023 - 13h37
Modifié le 23 mai 2023 - 13h37