La Stib a perdu près de la moitié de ses utilisateurs à cause du Covid
Moins de 0,25% des trajets sont effectués dans des véhicules occupés à plus de 75%.
La fréquentation de la Stib est passée la semaine dernière sous la barre des 60% par rapport à sa fréquentation normale de 2020 avant la propagation du virus, a annoncé lundi la porte-parole du réseau de transport public Bruxellois, Françoise Ledune.
La diminution de fréquentation a été amorcée dès le jeudi précédant l’annonce du reconfinement partiel faite le vendredi 16 octobre. La semaine du 12 octobre, le niveau de fréquentation moyen, par rapport à une période de référence prise début 2020 avant la propagation de l’épidémie en mars dernier, était de 61,9% en station et 64,5% en surface, soit respectivement 4% et 6% de moins que la semaine précédente.
Pas de véhicules en moins
La fréquentation de lundi dernier, le 19 octobre, est de 11% inférieure à celle du lundi 12 octobre. “La tendance à la baisse s’est accentuée tout au long de cette semaine au cours de laquelle nous sommes passés sous la barre des 60% de fréquentation par rapport au taux de référence“, souligne Françoise Ledune. “On est tombés sous la barre des 60% avec les mesures prises en faveur du télétravail. Les mesures de vendredi dernier auront moins d’incidences sur le transport public. Pour le couvre-feu étendu à Bruxelles de 22h à 6h, on va quand même continuer à faire rouler nos véhicules pour assurer par exemple le transport du personnel des hôpitaux et des maisons de repos“.
En ce qui concerne le taux d’occupation, pour la semaine du 12 octobre, la part des voyageurs circulant dans des véhicules avec un taux d’occupation inférieur à 25% s’élève à 68% (66% la semaine précédente). Il passe à 28% pour une occupation entre 25% et 50% (30% la semaine précédente) et tombe à 4% (4,5% la semaine précédente) pour un taux d’occupation supérieur à 50%.
Un pic entre 7h et 8h
Moins de 0,25% des trajets sont effectués dans des véhicules occupés à plus de 75% (0,5% la semaine précédente). L’heure de pointe du matin, plus précisément entre 7h et 8h, est la plus problématique. Françoise Ledune encourage les personnes à essayer de ne pas se déplacer pendant les heures de pointe et rappelle qu’un baromètre a été mis en ligne pendant la semaine de la mobilité en septembre pour observer en temps réel le taux d’occupation de toutes les stations de métro et de 40% du réseau de trams et de bus.
La Stib investit depuis la première vague 500.000 euros supplémentaires par semaine pour le nettoyage de ses véhicules qui est augmenté en fréquence et effectué avec des produits adaptés.
Belga, image BX1