Le nombre de primo-demandeurs d’asile en Belgique stable en 2017
La Belgique a reçu 14.035 sollicitations de primo-demandeurs d’asile en 2017, soit 215 de moins que l’année précédente, ressort-il mardi des chiffres d’Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne.
Au sein de l’UE, leur nombre a été quasiment divisé par deux, passant de 1,206 million à 649.855. Les pays d’origine les plus représentés restent la Syrie, l’Irak et l’Afghanistan.
En 2017, le nombre de primo-demandeurs d’asile au sein de l’UE est revenu à un niveau comparable à celui enregistré en 2014 (563.345), avant les pics de 2015 (1,257 million) et 2016. Les Syriens (102.400), les Irakiens (47.500) et les Afghans (43.600) étaient toujours les trois principales nationalités des personnes sollicitant une protection internationale dans les États membres, représentant 30% du total des primo-demandes.
En Belgique, le trio de tête est composé de la Syrie (2.625, soit 19% du total belge), de l’Afghanistan (995, soit 7%) et de la Palestine (815, soit 6%). Avec 198.300 primo-demandeurs enregistrés en 2017, l’Allemagne a reçu 31% du total de ces demandes au sein de l’UE. Suivaient l’Italie (126.600, soit 20%) et la France (91.100, soit 14%). Parmi les principaux États membres en la matière, le nombre de primo-demandeurs a proportionnellement le plus augmenté en Espagne (+96%, soit 14.900), en France (+19%, 14.300), en Grèce (+14%, 7.200) et en Italie (+4%, 5.400).
En revanche, les baisses relatives les plus marquées ont été enregistrées en Allemagne (-73%), en Autriche (-44%) et aux Pays-Bas (-17%). Fin 2017, 927.300 personnes avaient introduit dans les États membres une demande d’asile qui était en cours d’examen par les autorités nationales, soit près de 150.000 de moins qu’un an auparavant, relève encore Eurostat.
L’Allemagne totalisait la part la plus importante (443.800 soit 48% du total de l’UE), devant l’Italie (152.400, 16%) et l’Autriche (57.700, 6%).
Belga