Emeutes à Bruxelles: les incidents avaient déjà démarré avant le match (ligne du temps)
Le ministre de l’Intérieur, Jan Jambon, ne souhaite pas pointer du doigt la responsabilité de l’un ou l’autre responsable politique ou policier à propos des émeutes qui ont eu lieu le 11 novembre à Bruxelles, a-t-il expliqué mercredi devant la Commission de l’Intérieur.
Le ministre a été soumis à de nombreuses questions à la suite de la présentation du rapport de l’Inspection générale de la police sur ces événements. “Je n’ai accusé personne. J’ai cité explicitement les conclusions du rapport, pas pour montrer du doigt des personnes mais pour voir comment il faut résoudre le problème“, a déclaré M. Jambon. Parmi les problèmes, le ministre a cité le manque de connaissance par le commandement sur le terrain des effectifs disponibles. Le commandant sur le terrain a donné ce soir-là la priorité à la fin des émeutes, sans intervenir directement pour faire cesser les pillages parce qu’il manquait des effectifs, alors que ces effectifs étaient disponibles.
Le sp.a et le CD&V ont plaidé avec force pour une fusion des six zones de police en Région bruxelloise. Le ministre et son parti, la N-VA, se sont montrés beaucoup plus prudents. “Je ne suis pas favorable au fait de la décréter unilatéralement, depuis le fédéral, car ce serait une catastrophe. Il faut le faire ensemble“, a-t-il dit.
Nous nous sommes procurés la rapport de l’Inspéction générale de la police fédérale. Vous allez le voir, les évenement ont débuté tôt dans la soirée, avant le match de football entre la Côtée d’Ivoire et le Maroc.
Voici les détails que contient le rapport:
• Michel Geyer et Grégory Ienco (images de Frédéric De Hénaut)