Attentats à Paris – Une minute de silence ouvre un week-end d'hommage

Le silence a envahi le Stade de France, près de Paris, pendant une minute vendredi soir, ouvrant un week-end d’hommage aux victimes des attaques djihadistes du 13 novembre, un an après les pires attentats perpétrés en France. Au complet, le stade de Saint-Denis de quelque 80.000 places s’est tu avant le match France-Suède de qualification pour le Mondial-2018, en mémoire des 130 morts et des centaines de blessés du 13 novembre, une tuerie revendiquée par l’organisation Etat islamique (EI) qui a profondément atteint la société française.
“Il faut se souvenir : 130 morts, des centaines de blessés. D’abord pour leur mémoire mais aussi pour tous ceux qui ont survécu et pour lesquels nous devons faire cet acte de souvenir, mais aussi d’encouragement, de soutien, de solidarité”, a affirmé le président français François Hollande avant le coup d’envoi du match.
La première des attaques djihadistes du 13 novembre 2015 avait eu lieu devant ce stade au nord de Paris.
L’équipe de France disputait un match amical contre l’Allemagne quand trois kamikazes ont fait exploser leur ceinture d’explosifs aux abords de l’enceinte, provoquant la mort de Manuel Dias, un Portugais de 63 ans, qui accompagnait des supporteurs.
Les djihadistes ont ensuite fait des dizaines de morts en tirant sur des personnes attablées à des terrasses de bars au centre de la capitale, avant d’assassiner 90 spectateurs dans la salle du Bataclan où se produisait le groupe de rock américain Eagles of Death Metal.
Le Bataclan, entièrement refait, doit rouvrir ses portes samedi avec un concert de Sting.
Dimanche matin, c’est de nouveau devant le Stade de France que débutera une journée de commémorations.

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12 novembre 2016 - 00h25