La pause de midi de moins en moins reposante dans les écoles fondamentales bruxelloises

En raison du boom démographique à Bruxelles et de l’augmentation de la population scolaire qu’il entraîne, l’organisation des temps de midi dans les écoles maternelles et primaires de la capitale est de plus en plus source de stress, d’agitation et de conflits, le tout dans un bruit souvent jugé excessif. Telle est la conclusion d’une enquête menée par l’Observatoire de l’enfant de la Commission communautaire francophone (Cocof) auprès de 129 écoles fondamentales de la capitale.

En raison de l’augmentation de la population scolaire, la pause de midi est ainsi devenue un “moment perturbateur pour l’enfant et le personnel encadrant”, 86% des enfants de l’enseignement fondamental restant à l’école sur le temps de midi.

La taille des réfectoires restant bien souvent la même, plusieurs écoles sont aujourd’hui contraintes d’organiser les repas en plusieurs services ou alors dans des salles bondées.Ainsi, deux tiers des écoles sondées offrent un espace de repas de moins de 1,5 mètre carré par enfant, une surface pourtant jugée comme minimale.

Faute de moyens, l’encadrement des enfants pendant le temps de midi est lui aussi particulièrement réduit. En moyenne, on compte un(e) surveillant(e) pour 28 enfants dans le maternel. Dans le pire des cas, un adulte doit superviser jusqu’à 75 enfants de primaire!

Conséquence: la pause de midi, qui devrait théoriquement être relaxante pour les enfants, est bien souvent source de stress, d’agitation et de conflits. Un moment d’autant plus pénible qu’il se déroule dans un environnement sonore particulièrement bruyant, selon l’étude.

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13 octobre 2016 - 16h40