Sabir El Harrak à la conquête du titre européen de boxe thaïlandaise

Le Bruxellois de 22ans vient d’être couronné du titre francophone poids lourd de boxe thaï. Une premier titre pour le jeune boxeur de 115kg, qui ravit son club ainsi que son staff (Team Lion). A Fosses-la-Ville, samedi 24 février, un coup de pied ravageur de Sabir envoyait son adversaire au tapis. 

Le Bruxellois se déplace à Athènes où la compétition commence le 3 Mars. L’occasion pour nous d’en apprendre un peu sur le jeune athlète avant son départ :

Quel est ton objectif pour cette compétition ? : “Je m’envole demain matin, avec mon staff avec un seul objectif en tête, le titre européen poids lourd. Ca sera une première pour moi de boxer à l’étranger, mais je suis prêt pour ce défi de taille. Dans un futur proche mon coach envisage de me passer dans la catégorie semi-pro. Ce serait une vraie opportunité d’affronter des boxeurs d’un niveau supérieur et plus expérimentés.

Comment la boxe est-elle arrivée dans ta vie ? : “Mon coach est un grand ami de mon oncle, c’est ce qui m’a poussé à m’inscrire dans son club. Cela fait maintenant deux ans que je pratique la boxe thaï et je ne compte pas m’arrêter d’aussitôt.

Un parcours scolaire assez compliqué

Qu’est-ce que la boxe t’apporte au quotidien ? : “Elle ne m’apporte que des bonnes choses. Elle me permet de canaliser mon énergie et de forger un self-contrôle qui m’aide vraiment. Mon parcours scolaire était quasi chaotique! Beaucoup de changements d’école notamment à cause de mon comportement. La boxe m’a permis d’éviter de tomber dans la délinquance, dans un quartier pas très facile. Mes parents ont aussi été derrière moi pour me rediriger dans le droit chemin. Sans oublier mon coach qui me traite comme quelqu’un de sa famille.

Un dernier mot avant ton départ ? : “Je voudrais vraiment remercier toute ma famille et mon coach, sans qui tout cela n’aurait pas été possible. Sans oublier mon sparring partner Walid, qui est devenu comme un petit frère pour moi.

Tout le mal qu’on peut souhaiter au jeune Sabir serait de ‘ramener la ceinture à la maison’.

Matia Chardon